DRESSAGE

Conseils pour le travail de base de dressage.

Par Hans Heinrich Meyer zu Strohen

Quand nous travaillons nos chevaux, nous avons obligatoirement une influence sur leur corps.
C’est le travail gymnastique d’un athlète : le cheval de sport. Pour cette raison il est
important de bien observer l’évolution morphologique du cheval, notamment de sa
musculature, et d’être critique envers nous même et notre travail.

Le travail de base agit en effet sur le corps du cheval, et en particulier sur la ligne supérieure.
Pour cette raison il est primordial d’être très vigilant sur la bonne hauteur de l’encolure et de
la nuque dans le travail, ainsi qu’au choix de la bonne vitesse.

Le critère du bon choix de la hauteur de l’encolure et de la nuque dépend pour beaucoup de la
morphologie, du modèle de notre cheval.

Le critère pour le choix d’une vitesse adaptée repose sur deux points :

- prioritairement le rythme il faut faciliter au cheval la recherche de son rythme, celui qui lui
correspond et veiller à ce que, au trot et au galop, la « projection » implique l’ensemble du
corps ;

- deuxièmement développement de la capacité portante du cheval , c'est-à-dire qu’il prenne
en charge plus de poids par les postérieurs.

Deux éléments peuvent varier au cours de la progression de l’entrainement du cheval, et
même au cours d’une séance de travail : l’attitude du cheval et la vitesse.

Pour cette raison, afin de trouver le programme le plus adapté à l’état du cheval – un travail en
équipe peut nous aider. Il est très utile de pouvoir comparer les sensations du cavalier avec un
oeil extérieur.

Il est aussi utile de discuter des questions ou problèmes rencontrées au cours du travail, et
ainsi de trouver de meilleurs pistes de travail grâce à une bonne collaboration entre cavalier et
entraîneur, il est également très utile d’échanger entre entraineurs, ou entre entraineurs-
cavaliers et juges.

Les bonnes collaborations contribuent toujours à l’évolution saine de notre discipline.

Enfin il faudrait aussi parler de l’instrument du cavalier, c’est-à dire sa position à cheval. La
position correcte donne au cavalier la possibilité de prendre des sensation correctes et de
sentir son cheval et de donner des aides rapides, en accord avec le mouvement et le rythme
pour une meilleure efficacité. La correction de la position sera un objet d’attention
permanent, un fil rouge, et ceci quel que soit ne niveau équestre et le but sportif. Les critères
sont la position droite en équilibre, proche du cheval et dans le mouvement, avec la ligne
d’équilibre (épaule-hanche-talon) mais aussi la symétrie (très importante pour bien pouvoir
travailler la rectitude du cheval, qui est un autre élément décisif de l’entraînement). La
position des mains enfin qui doit être basse, stable, cherchant un contact qui voudrait suivre le
mouvement.

Tous ces éléments sont des piliers de notre travail, que nous devons toujours soigner et
perfectionner.